Le constructeur de châssis de piste SGR (Sam Gache Racing) nous a gentiment invité a essayer un side-car de sa conception: un châssis de piste type F2 c'est-à-dire un châssis court normalement équipé d’un moteur 600 cc mais celui-ci est équipé d’un 1000 cc.
Après les recommandations d’usage, il faut dire qu’entre un side-car de rallye et de piste les différences sont nombreuses. A commencer par le panier (en fait une plateforme) car il est à gauche alors que sur le notre le panier est à droite. Ensuite la position, on n’est pas assis sur une selle mais à genoux dans des « gouttières ». Puis les commandes de freins (intégral au pied) et de vitesses sont inversées, à gauche pour le frein et à droite pour les vitesses.
Pas mal de stress avant de prendre le
départ pour une série
de 30 mn, et c’est parti pour effectuer les premiers tours de roues sur
un
petit circuit assez adapté pour « une première
fois ».
Avec Marie-Laure nous convenons d’un
code, elle me tapera
sur le dos si il y a un problème car depuis le poste de pilotage je ne
la vois
pas et il est impossible de se parler.
Dés les premiers tours les
inquiétudes s’estompent, je ne me
mélange pas « les pinceaux » avec les commandes
inversées.
C'est précis, rapide, on peut freiner
très tard et les pneus
slicks renvoient une information immédiate. C’est impressionnant et à
chaque
tour j’ai la « banane ».
Au bout de 4 ou 5 tours nous sommes
partis dans le décor
dans une courbe à droite, sans gravité pour le side, Marie Laure s'en
sort avec
quelques bleus à la cuisse.
Comme j'ai été à l'aise très rapidement, le rythme s'est accéléré mais
Marie-Laure n'a pas suivit la même progression et s'est vite épuisée
car elle
n'a pas eue le temps de trouver ses marques et par la même occasion
elle était
dans l'impossibilité de me taper le dos. Donc dans cette courbe elle ne
put
revenir à temps se placer et la sanction fût immédiate: tête à queue.
Le placement du passager à beaucoup d'importance sur ce type de
side-car,
encore plus que sur un châssis de rallye.
J'ai continué la série avec Maryline qui a l'habitude du F2 et j'ai pu
mesurer une
partie des possibilités du châssis de Sam, j'étais loin d'en tirer tout
le
potentiel vu que j'ai gardé encore les réflexes de freiner beaucoup
trop tôt,
l'habitude de rouler avec un side-car lourd. Mais quel pied.
Marie-Laure est très déçue, elle a surtout eue peur que le side-car
soit abîmé
par sa faute mais elle ne veut pas en rester là.
Par contre si notre cœur balance du
côté du circuit et donc
du F2 nous ferons
les choses plus
progressivement pour qu'elle ait le temps de trouver ses marques.
On va donc réfléchir sérieusement à notre "reconversion".....A
suivre.