11/12/2011 circuit du LUC EN PROVENCE

Side SGR

            Le constructeur de châssis de piste SGR (Sam Gache Racing) nous a gentiment invité a essayer un side-car de sa conception: un châssis de piste type F2 c'est-à-dire un châssis court normalement équipé d’un moteur 600 cc mais celui-ci est équipé d’un 1000 cc. 

Après les recommandations d’usage, il faut dire qu’entre un side-car de rallye et de piste les différences sont nombreuses. A commencer par le panier (en fait une plateforme) car il est à gauche alors que sur le notre le panier est à droite. Ensuite la position, on n’est pas assis sur une selle mais à genoux dans des « gouttières ». Puis les commandes de freins (intégral au pied) et de vitesses sont inversées, à gauche pour le frein et à droite pour les vitesses.

Pas mal de stress avant de prendre le départ pour une série de 30 mn, et c’est parti pour effectuer les premiers tours de roues sur un petit circuit assez adapté pour « une première fois ». 
Avec Marie-Laure nous convenons d’un code, elle me tapera sur le dos si il y a un problème car depuis le poste de pilotage je ne la vois pas et il est impossible de se parler.

Dés les premiers tours les inquiétudes s’estompent, je ne me mélange pas « les pinceaux » avec les commandes inversées.
C'est précis, rapide, on peut freiner très tard et les pneus slicks renvoient une information immédiate. C’est impressionnant et à chaque tour j’ai la « banane ».

Au bout de 4 ou 5 tours nous sommes partis dans le décor dans une courbe à droite, sans gravité pour le side, Marie Laure s'en sort avec quelques bleus à la cuisse.
Comme j'ai été à l'aise très rapidement, le rythme s'est accéléré mais Marie-Laure n'a pas suivit la même progression et s'est vite épuisée car elle n'a pas eue le temps de trouver ses marques et par la même occasion elle était dans l'impossibilité de me taper le dos. Donc dans cette courbe elle ne put revenir à temps se placer et la sanction fût immédiate: tête à queue.
Le placement du passager à beaucoup d'importance sur ce type de side-car, encore plus que sur un châssis de rallye.
J'ai continué la série avec Maryline qui a l'habitude du F2 et j'ai pu mesurer une partie des possibilités du châssis de Sam, j'étais loin d'en tirer tout le potentiel vu que j'ai gardé encore les réflexes de freiner beaucoup trop tôt, l'habitude de rouler avec un side-car lourd. Mais quel pied.
Marie-Laure est très déçue, elle a surtout eue peur que le side-car soit abîmé par sa faute mais elle ne veut pas en rester là.

Par contre si notre cœur balance du côté du circuit et donc du F2  nous ferons les choses plus progressivement pour qu'elle ait le temps de trouver ses marques.
On va donc réfléchir sérieusement à notre "reconversion".....A suivre.